21 erreurs de marketing qui ont la vie dure

21 erreurs de marketing qui ont la vie dure Sur la piste des mythes du marketing

Le marketing n’est pas une science exacte, de plus, ses mécanismes d’impact et ses possibilités évoluent rapidement et en permanence. Subitement, des règles qui se sont avérées exactes par le passé ne sont plus valables. Cela laisse le champ libre aux mythes. Si on ne les remet pas en question, ils entraînent souvent des erreurs d’investissement. Mais quelles convictions sont-elles les bonnes? Et lesquelles sont dépassées? Nous avons réunis pour vous quelques erreurs courantes.

Une femme pensive au regard critique regarde son ordinateur portable.

Erreur #1: le chiffre d’affaires est l’objectif principal.

Le chiffre d’affaires est certainement l’objectif de l’entreprise sur lequel toutes les activités s’orientent. Mais l’objectif principal en est un autre, à savoir créer un climat de confiance. Car avant qu’une personne n’utilise vos services, elle essaiera de déterminer si elle peut vous faire confiance.

Erreur #2: un bon produit n’a pas besoin de marketing.

Cela peut s’avérer exact pour quelques exemples de réussite, comme Tesla ou Google. Mais rares sont les produits à avoir une telle force de rayonnement qu’ils deviennent connus d’eux-mêmes ou par simple recommandation. Il est plus réaliste de préparer de façon accrue des bons sujets et contenus et de les rendre accessibles sur des moteurs de recherche, sur le site web ou les médias sociaux (marketing de contenu), au lieu d’aller à la recherche du client avec une simple publicité push. Mais ce qui compte au final: c’est le message et le bon mix des canaux qui font la différence.

Erreur #3: le marketing perd de son importance.

C’est le contraire qui est vrai. Un bon marketing fait augmenter la croissance, active et confirme les clients existants dans leur choix et attire de nouveaux clients. Toutefois, de nos jours, le marketing est moins agressif et nécessite plus de connaissances que jamais.

Erreur #4: la réussite publicitaire est une question de budget.

Pas nécessairement. Car ce qui compte, c’est la stratégie, et pas uniquement la quantité d’argent que les entreprises vont investir. L’importance croissante des Owned Media (propres médias comme le site web, le Corporate Blog, les présences sur les médias sociaux, etc.) fait diminuer en continu les budgets consacrés aux médias. Aujourd’hui, l’impact publicitaire se crée davantage à partir d’un engagement personnel et de bonnes idées.

Erreur #5: nous devons faire la promotion de nos prestations afin d’acquérir des clients.

A la différence des produits, ce n’est pas l’offre qui compte pour les prestations, mais les connaissances et le savoir-faire. Par conséquent, placez vos connaissances à l’avant-plan au lieu d’adopter le rôle de vendeur. Et offrez aux personnes intéressées ce qu’elles souhaitent vraiment: de l’information et du conseil, et non un entretien de vente

Erreur #6: la répétition est une erreur.

Encore un mythe. Car la publicité n’est pas un roman-feuilleton. Cela s’applique tant aux campagnes qu’à leur durée. Car ce n’est qu’une répétition sur une longue période qui procure la pression publicitaire nécessaire. Même dans le cadre d’un entretien personnel ou d’un exposé, il est bon de répéter les points essentiels. Premièrement, votre interlocuteur va oublier beaucoup de choses aussitôt et deuxièmement, vous pouvez ainsi transmettre votre message à partir de différentes perspectives .

Erreur #7: la publicité doit être originale et créative.

En premier lieu, la publicité doit être compréhensible et transmettre l’utilité de l’offre. Si cela est effectué de façon originale et distrayante, les chances de succès s’en voient accrues. Mais la créativité à elle seule n’est pas la clé de la vente.

Erreur #8: une image en dit plus que mille mots.

Ce proverbe ne s’applique pas à la publicité, car souvent, un message pictural n’est vraiment précis qu’associé à un texte. Si les images ont une importance extrême et suscitent plus rapidement l’attention que des textes, c’est le bon choix des mots qui renforcera les envies et déclenchera les actions.

Erreur #9: nos clients connaissent notre offre.

Il s’agit d’un mythe très répandu, car souvent, les clients ne connaissent que les offres qu’ils utilisent. Aussi, prenez pour habitude de signaler d’autres prestations adéquates à l’occasion de chaque contact: dans la signature e-mail, sur les pages inférieures de votre présence en ligne, dans des petites annonces ou sur les annexes de colis et de factures.

Erreur #10: le contact direct avec la clientèle est le moment le plus important dans le Customer Journey.

Presque exact. Mais ce qui est encore plus important, c’est être présent quand la personne intéressée détecte un problème et recherche des solutions. Par conséquent, veillez, avec un marketing de moteur de recherche, à ce que vos contenus apparaissent en bonne place et de façon intéressante et assurez-vous ainsi la chance d’avoir un contact direct avec le client.

Erreur #11: plus nous sommes présents sur les médias sociaux, mieux c’est.

Ce n’est pas correct. Sélectionnez les plateformes visitées par un grand nombre de vos personnes cibles, interagissez rapidement avec elles et entretenez vos présentations. Un compte Instagram vide et des mises à jour irrégulières sur Facebook donnent une impression défavorable de votre entreprise.

Erreur #12: les mailings sont dépassés.

Cela aussi est incorrect. Depuis l'avènement du numérique, les courriers publicitaires physiques ont acquis une nouvelle dimension. Ils sont plus appréciés qu'auparavant de leurs destinataires et les émetteurs reconnaissent l'impact d'un document palpable. Avec un mailing, on peut voir, toucher, entendre, sentir et même goûter: la marque et ses promesses sont tangibles et restent mieux ancrées dans les mémoires que des messages électroniques.

Erreur #13: les photos de collaborateurs sont inutiles.

Les photos sont importantes pour créer un climat de confiance. Les médias sociaux en sont la meilleure preuve. Aussi, postez des photos de vos collaborateurs et de vos collaboratrices sur la Toile en veillant à un contact visuel ainsi qu’une expression de visage aimable.

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Erreur #14: des textes écrits simplement ont un effet banal.

Un mythe bien résistant. Mais ce qui compte est uniquement que le message arrive. Et cela fonctionne nettement mieux avec des textes simples qu’avec des textes compliqués. Souvent, on se contente de survoler les textes publicitaires, qui doivent donc transmettre rapidement l’utilité.

Erreur #15: nos personnes cibles maîtrisent les expressions spécialisées.

Souvent, la vue étroite sur l’entreprise empêche d’avoir un regard neutre sur l’utilisation de la langue. Et de ce fait, il arrive régulièrement que même des spécialistes ne comprennent pas le jargon d’une entreprise. Et il se peut que le décideur ne soit pas le spécialiste, mais l’acheteur ou le directeur. Par conséquent: expliquer les termes techniques.

Erreur #16: les textes publicitaires doivent être brefs.

C’est certes exact en principe, mais cela dépend de la situation du contact. Principe de base à respecter: aussi bref que possible, mais aussi long que nécessaire. Ainsi, il est par exemple exact et important d’expliquer en détail une prestation complexe d’une entreprise sur le site web ou dans la brochure, de répondre aussi aux besoins en plus de donner des faits dans la boutique en ligne et d’éveiller un désir de possession avec des textes imagés. En outre, les moteurs de recherche récompensent les textes longs et ayant beaucoup de contenus en leur octroyant un meilleur classement.

Erreur #17: les incitations à l’action ont un effet agressif et sont inutiles.

Ce mythe aussi est tenace. Bien sûr, les clients savent qu’ils peuvent appeler, visiter la boutique en ligne ou faire réserver une conduite test. Mais ils le feront nettement moins souvent s’ils n’y sont pas invités. Aussi, prenez le client et les personnes intéressées par la main sur le site web, dans le publipostage ou dans des prospectus, des annonces et des affiches, dites-leur ce qu’ils doivent faire et donnez-leur le sentiment que leurs questions sont les bienvenues.

Erreur #18: la rapidité n’est importante qu’en cas d’urgence.

En prenant son temps pour répondre à un appel ou à des e-mails et du courrier, vous envoyez le signal suivant: tu n’es pas important pour nous, nous n’avons pas besoin de toi. En revanche, rappeler rapidement et répondre vite aux demandes donne une impression de compétence et d’intérêt.

Erreur #19: les rabais et les baisses de prix portent leurs fruits.

Cela peut être le cas selon la situation, mais aura souvent l’effet contraire à celui recherché. Car les clients associent le prix à la qualité. Ainsi, les rabais et les baisses de prix peuvent envoyer de mauvais signaux. Souvent, les rabais attirent en outre les amateurs de bonnes affaires qui n’achètent qu’une seule fois. Par ailleurs, les rabais et les baisses de prix réduisent sensiblement la marge: pour pouvoir la maintenir, les ventes doivent augmenter de façon disproportionnée. De façon ciblée et limitée dans le temps, des rabais peuvent toutefois être un instrument judicieux de promotion des ventes.

Erreur #20: le marketing et vente ne font pas partie de la même équipe.

Si on sépare les deux unités marketing et vente, des connaissances du client précieuses se perdent. Personne ne connaît mieux les clients et leurs besoins que les personnes qui se trouvent en contact quotidien avec eux. Utiliser ces connaissances dans le marketing est autant important pour le succès que le recours à Big Data ou à des résultats d’études. 

Erreur #21: l’agence ayant remporté le plus de prix créatifs est celle qui nous faut.

En effet, les prix créatifs en disent long sur la richesse des idées et la compétence de mise en œuvre de l’agence, mais souvent peu sur le ROI effectif, mis à part l’EFFIE. Certaines agences renoncent délibérément à une participation et préfèrent se concentrer sur des projets clients.

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